Que se passe-t-il après un mois d’octobre sobre : pourquoi la « sobriété » peut être plus difficile que vous ne le pensez

Que se passe-t-il après un mois d’octobre sobre : pourquoi la « sobriété » peut être plus difficile que vous ne le pensez

Vous l’avez fait ! Vous avez passé un mois, vous dormez mieux, vous bougez plus fort et vous vous réveillez clairement. Ne redonnez pas cette énergie à une substance qui vous tire vers le bas.

Vous avez vécu un octobre sobre (ou un janvier sec)

Pas de SMS ivres en fin de soirée.
Pas de gueule de bois.
Pas de gymnastique mentale pour savoir si « un seul » compte.

Peut-être que tu as commencé à mieux dormir. Votre cerveau était probablement plus clair. Peut-être que vos matinées n’ont pas été aussi optimistes. Vos entraînements vous ont peut-être semblé plus forts, votre récupération un peu plus facile.

Et maintenant que le mois d’octobre est terminé, vous vous trouvez peut-être à la croisée des chemins :

Allez-vous revenir à la « modération » ou continuer ?

La dure vérité sur la modération

Soyons honnêtes : la modération semble bonne en théorie.

Mais en réalité, cela devient souvent un travail à plein temps, car la modération ne concerne pas seulement la boisson elle-même. Il s’agit du bavardage constant dans votre tête.

Les règles que vous créez. Les règles que vous enfreignez. La gymnastique mentale qui draine tranquillement votre énergie.

Ce monologue interne pourrait ressembler à ceci :

  • Je ne boirai pas seul.

  • Pas de boisson avant 17h

  • Pas d’alcool fort pendant la semaine.

  • Je ne boirai que du vin blanc (ou de la bière, ou de la vodka, etc.).

  • Je ne peux pas boire plus de deux verres par semaine.

  • Je ne peux pas boire plus de deux soirs de suite.

Cela vous semble familier ?

Ce bavardage interne n’est pas anodin : il est épuisant. Au fil du temps, cela érode votre estime de soi.

Pourquoi la modération est en réalité plus difficile que l’abandon

Quand on arrête complètement de boire, les règles disparaissent.

Vous n’avez pas à gaspiller de l’énergie pour décider si ce soir est le soir où vous « serez bien » ou « méritez une gâterie ».

Lorsque vous modérez, chaque événement social, chaque stress, chaque mardi soir devient une équation mathématique : Combien c’est trop ? Combien suffit-il ? Ai-je enfreint une règle cette semaine ?

Une négociation constante n’est pas un pouvoir – c’est charge cognitive.

Et voici le plus important : la volonté est une ressource limitée. La recherche en psychologie le montre fatigue décisionnelle arrive vite. Plus vous dépensez d’énergie mentale pour négocier l’alcool, moins il vous reste pour des choses qui font réellement progresser votre santé.

Encore plus qui donne à réfléchir ? De nouvelles recherches montrent que l’alcool est nocif fonction exécutive— la partie de votre cerveau responsable de la mémoire, de la concentration, de la planification et de la prise de décision. En d’autres termes, cela affaiblit le système même sur lequel vous comptez pour « garder le contrôle ».

C’est comme essayer de conduire une voiture en crevant ses propres pneus.

La meilleure question

Au lieu de demander « Puis-je modérer ? » essayez de demander :

  • Qu’est-ce qui s’est senti mieux pendant le mois d’octobre sobre ?

  • Comment mon sommeil a-t-il changé ?

  • Comment était mon énergie ? mon humeur ?

  • Combien de temps et d’espace mental ai-je récupéré lorsque je ne négociais pas avec moi-même tous les soirs ?

Vous avez peut-être remarqué que vos entraînements sont plus forts ou que votre récupération est plus rapide. L’alcool draine non seulement l’énergie mentale, mais il affecte également la capacité de votre corps à récupérer et à fonctionner.

Lorsque vous le retirez de l’équation, votre esprit et votre corps ont la possibilité de se réinitialiser.

Vous n’êtes pas obligé de vous engager pour toujours. Mais collecter des données réelles sur ce que vous ressentez sans alcool est puissant.

La clarté vit dans le silence – et l’alcool aime amplifier le bruit.

Il ne s’agit pas de règles. Il s’agit de liberté.

croyez-moi Les derniers jours de ma consommation d’alcool ont été remplis de règles complexes et en constante évolution que j’ai enfreintes aussi vite que je les ai établies.

Je me laissais tomber quotidiennement – ​​et ce genre d’auto-déception me faisait l’effet d’un flux constant de micro-coupures dans mon âme.

Chaque fois que je ne respectais pas une promesse que je m’étais faite, ma confiance s’effaçait un peu plus jusqu’à ce que je croie que je ne pouvais rien faire de bien.

Quand j’ai arrêté, ce n’était pas facile. Mais sur silence c’était doré dans mon cerveau. Plus de négociations. Mettez fin aux spirales de la honte. Juste… de l’espace.

Et si tu continuais ?

Et si vous ne revenez pas aux règles et aux négociations ?

Et si vous vous accordiez encore un mois – ou trois, ou une année entière – pour découvrir ce que signifie vivre sans bavardage ?

“Le fait de s’abstenir de la drogue de notre choix pendant au moins quatre semaines permet de clarifier le comportement, une idée qui n’est tout simplement pas possible tant que nous continuons à l’utiliser.”
—Anna Lembke, Dopamine Nation : trouver l’équilibre à l’ère de l’indulgence

Vous avez déjà fait le plus dur. Vous avez prouvé que vous pouvez vivre sans alcool pendant 31 jours.

C’est maintenant votre chance de voir ce qui se passe lorsque cet espace s’agrandit. Je te défends. -Christy

Références de sources

You might also like